J’ai d’abord écrit à la communauté après avoir rencontré divers partenaires communautaires et le Dr Koka de la clinique Northwood. Vous pouvez lire cette mise à jour ici.
Le 15 avril, j’ai pris la parole lors de la réunion du Conseil de santé d’Ottawa, décrivant comment le quartier chinois a été touché par la fermeture du site de consommation supervisée par le gouvernement Ford et l’ouverture de la clinique Northwood à proximité. Vous pouvez regarder cette présentation ici.
La semaine dernière, mon bureau a convoqué une réunion avec la zone d’amélioration commerciale du quartier chinois, le Service de police d’Ottawa et le personnel de la Ville pour discuter des défis actuels dans le quartier et des ressources disponibles pour aider. De nombreuses entreprises participeront au programme CAMSafe, qui leur permet de partager des images de caméras de sécurité avec le Service de police d’Ottawa sur demande.
Nous avons également reçu une nouvelle mise à jour du Service police d’Ottawa : la Stratégie d’approche, d’intervention et de mobilisation communautaires (CORE) s’étendra au centre-ville et au quartier chinois dès juin. Deux nouvelles patrouilles seront dédiées au quartier Somerset. Cela fait suite à la demande de notre bureau contre l’effet de contrecoup de l’augmentation des services de police dans le marché By, qui pousse plus de gens en difficulté vers le centre-ville.
De plus, deux nouveaux travailleurs en mobilisation communautaire ont été ajoutés au centre-ville et dans le quartier chinois l’automne dernier, et une fourgonnette paramédicale proactive fait maintenant des rondes dans le secteur pour aider les personnes aux prises avec des dépendances. La Ville a également reçu de nouveaux fonds fédéraux et provinciaux pour accroître considérablement les services proactifs d’intervention communautaire. Je vous communiquerai de plus amples renseignements dans les prochaines semaines.
Vendredi, la députée provinciale Catherine McKenney et moi-même avons rencontré le bureau du maire, Rob Boyd d’Inner City Health, et la députée provinciale Robin Lennox, la nouvelle représentant élue de Hamilton-Centre et porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé. Robin est également médecin praticienne, spécialisée en médecine de la toxicomanie. Elle a travaillé avec le Shelter Health Network et a été directrice médicale du service de consommation supervisée au YWCA, ainsi que codirectrice du service de toxicomanie au St. Joseph’s Healthcare Hamilton.
Notre conclusion est que la pratique du Dr Koka est extrêmement inhabituelle. Il semble qu’il y ait de sérieuses inquiétudes au sujet des médicaments qu’il prescrit et du manque de soins aux patients qu’il fournit, étant donné qu’il est le seul médecin affilié à 15 cliniques. L’évaluation au sein de la communauté de la toxicomanie est que la clinique Northwood ne fonctionne pas comme un programme d’approvisionnement sécuritaire typique et qu’elle est vraiment une exception.
Nous avons discuté des possibilités d’intervention. La première consiste à ce que les membres de la communauté déposent des plaintes auprès de l’Ordre des médecins et chirurgiens, bien que ces plaintes soient généralement prises plus au sérieux si elles sont déposées par un autre médecin ou par des patients.
L’autre domaine qui, selon nous, aurait de l’influence et mènerait à une solution plus systémique, consiste à demander au gouvernement provincial d’ajouter le traitement par agonistes opioïdes injectables de longue durée à la liste provinciale. Des médicaments de cette nature ont déjà été approuvés par Santé Canada et sont utilisés dans certaines régions de la Colombie-Britannique. Si les patients avaient la possibilité de consommer des médicaments de substitution prescrits sur place et de ne pas transporter de grandes quantités de médicaments avec eux, cela éliminerait le détournement de l’approvisionnement sûr que nous observons actuellement près de la clinique Northwood.
La députée provinciale McKenney et moi continuerons de vous tenir au courant de nos actions dans ce dossier. Entre-temps, veuillez composer le 911 si vous croyez qu’il y a un risque pour la sécurité publique et le 211 pour que l’équipe ANCRE puisse aider toute personne que vous pourriez rencontrer et qui pourrait traverser une crise de santé mentale ou de toxicomanie.
